J’ai arrêté de prendre la pilule à l’âge de 20 ans et j’ai alors remarqué que mes cycles duraient environ 60 jours. Malgré un premier traitement pour remédier à cela, je n’ai toujours pas réussi à concevoir un an plus tard. C’est à ce moment-là que nous avons commencé le « parcours du combattant » : nous avons demandé une prise en charge par la sécurité sociale (les traitements sont extrêmement coûteux) ; j’ai passé une hystérographie pour vérifier l’état de mes trompes, mais rien d’anormal n’a été détecté ; j’ai également passé divers examens sanguins et mon mari a fait des spermogrammes – je le remercie d’ailleurs pour son courage et sa patience, car ce n’est pas facile de donner son sperme à 8 heures du matin dans un laboratoire impersonnel sans même avoir de rideaux aux fenêtres !
Nous avons ensuite débuté les procédures d’insémination artificielle
Après avoir vérifié l’état de l’utérus et obtenu l’approbation de votre gynécologue, vous êtes prête à vous lancer dans la course pour concevoir un enfant ! Il faut d’abord recueillir le sperme de votre mari au laboratoire dès 7h30 du matin, puis le nettoyer afin de ne garder que les spermatozoïdes les plus performants. Ensuite, vous devrez retourner chez votre gynécologue avec l’éprouvette soigneusement placée dans votre soutien-gorge pour maintenir une température constante. Une fois sur place, le sperme sera injecté et vous devrez ensuite vous reposer pendant 30 minutes. Mais le pire reste à venir : il faudra attendre quinze longs jours pour savoir si cette méthode a fonctionné.
Deux bébés adorables grâce à une FIV
C’est toujours la même histoire. Après quatre tentatives d’insémination, mes fesses sont pleines de bleus. Je décide finalement de consulter un autre spécialiste. Et là, c’est la déception totale… Quatre ans de lutte pour rien ! Une cœlioscopie révèle que mes trompes sont obstruées et que la FIV est nécessaire. Retour à la case départ : examens, paperasse, prises de sang, injections… En juin, j’ai donné naissance à Théo et Jérémy, après une grossesse gémellaire sans problème. Ils ont maintenant 20 mois et nous avons déjà pris rendez-vous chez le même spécialiste pour essayer d’avoir des petites sœurs. Ne perdez pas espoir ! C’est long, c’est épuisant, c’est douloureux, mais ça en vaut vraiment la peine. Laurence.