Stéphanie, une maman qui a réussi à avoir un enfant grâce à une technique de FIV avec ICSI, partage son témoignage. Dès le début de notre relation, mon mari et moi avons décidé de fonder une famille. Malheureusement, ma gynécologue m’a dit que j’étais « stérile ». Depuis mes premières règles à l’âge de 12 ans, mes menstruations étaient irrégulières en raison de mon syndrome des OMPK (ovaires multi polykystiques) et d’un problème avec une de mes trompes. Contre toute attente, j’ai réussi à tomber naturellement enceinte de mon fils, quatre mois après une fausse couche à douze semaines. Ma grossesse a été étroitement surveillée et Benjamin est né en juillet 2005. Nous avons ensuite essayé d’avoir un deuxième enfant naturellement, mais sans succès. En septembre 2006, ma gynécologue a recommandé de consulter un spécialiste en AMP (Assistance Médicale à la Procréation) car mes cycles de stimulation ne fonctionnaient plus. Il est important de noter qu’il n’y avait aucun problème du côté de mon mari.
La FIV avec ICSI : une technique de procréation assistée
Après avoir essayé les inséminations sans succès, Stéphanie et son mari ont décidé de passer à la FIV avec ICSI. Le processus a commencé par une stimulation ovarienne pendant vingt jours, suivie de contrôles réguliers par échographies et prises de sang pour ajuster le traitement. Une fois l’ovulation déclenchée, Stéphanie est passée à la ponction ovarienne sous anesthésie générale, tandis que son mari a pu faire son recueil de sperme au laboratoire. Ensuite, les médecins ont mis en contact les spermatozoïdes de son mari avec ses ovules afin de former des embryons. Le couple a quitté l’hôpital dans l’après-midi, en attendant avec impatience de voir si cette tentative de FIV avec ICSI serait couronnée de succès.
Quelle expérience incroyable !
Le jour suivant, nous avons contacté le laboratoire et avons reçu une excellente nouvelle : la ponction a réussi ! Sur les dix ovocytes collectés, neuf se sont développés en embryons. Un résultat prometteur. Le jour du transfert, nous étions très anxieux. Heureusement, tous les embryons étaient bien formés. Deux d’entre eux ont été transférés le 21 janvier 2009 (un mercredi à 11h30, une date impossible à oublier !) et les sept autres ont été congelés. À ce moment-là, un immense espoir a envahi notre cœur.
Une grande nouvelle : J’ai réussi à tomber enceinte !
Après le transfert, je suis rentrée chez moi et j’ai décidé de rester au lit toute la journée par peur de perdre mes embryons. Pendant la nuit, j’ai ressenti une douleur intense et nous avons immédiatement appelé les urgences gynécologiques. Il s’est avéré que j’avais développé une hyperstimulation ovarienne, qui se produit lorsque le taux d’œstradiol dans le sang est trop élevé, une hormone sécrétée par les follicules. Ensuite, nous avons dû attendre douze jours pour faire un test sanguin de BHCG. Heureusement, le résultat s’est révélé positif. Deux jours plus tard, nous avons refait le test pour voir si le taux avait doublé… et il avait bel et bien doublé ! J’étais bel et bien enceinte. Notre petite merveille s’appelle Victoire et elle porte parfaitement son nom, car le parcours pour la concevoir a été long et semé d’embûches.
Votre témoignage est profondément touchant et résonne particulièrement avec notre parcours. En tant que futurs parents, nous avons également envisagé la fécondation in vitro (FIV) avec ICSI après avoir rencontré plusieurs difficultés pour concevoir. La manière dont vous avez partagé vos expériences, les étapes de la procédure de FIV, ainsi que vos émotions lors des résultats, est extrêmement inspirante. Cela nous rappelle que malgré les défis de l’infertilité et des soucis de santé comme le syndrome des OMPK, il existe de l’espoir et des solutions grâce à l’AMP. Votre histoire nous donne de la motivation pour continuer ce cheminement, et nous sommes heureux d’apprendre que votre petite Victoire est arrivée. Merci de partager votre expérience et d’encourager d’autres couples à ne pas perdre espoir !
Merci pour ce témoignage inspirant ! Quelles étaient vos plus grandes craintes ?