Comprendre les malformations de l’utérus et leur impact sur la fertilité féminine

Lorsqu’un couple reçoit un diagnostic d’infertilité, il est possible que le problème se situe au niveau de l’utérus. Les malformations utérines ou une glaire cervicale inadaptée peuvent être responsables d’une infertilité plus ou moins grave.

Les problèmes utérins et l’infertilité chez les femmes

Certaines femmes peuvent rencontrer des difficultés pour concevoir en raison de problèmes au niveau de leur utérus. Il peut y avoir des malformations, comme des anomalies de forme ou de taille, ainsi que des formations utérines telles que des cloisons. Les synéchies, quant à elles, sont des lésions cicatricielles résultant d’une adhérence entre les parois de l’utérus. Toutes ces anomalies peuvent entraver l’implantation correcte de l’embryon. Elles peuvent être présentes dès la naissance ou être causées par la prise de certains médicaments comme le distilbène.

Que faire si j’ai des fibromes ou des polypes ?

Il se peut également que la présence de fibromes ou de polypes empêche l’implantation dans la cavité utérine. Dans ce cas, divers traitements peuvent être envisagés, tels qu’un traitement chirurgical pour préserver l’utérus, un traitement médical ou une radiologie interventionnelle.

Examens pour problèmes de fertilité féminine liés à l’utérus : quels tests effectuer ?

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Si les trompes de Fallope sont obstruées, un médecin peut utiliser une hystérographie pour examiner la cavité utérine et détecter d’éventuelles anomalies. Une fibre optique souple est insérée dans le col de l’utérus et un produit est injecté pour visualiser la forme de la cavité. Cette procédure ne dure que quelques minutes et ne nécessite pas d’hospitalisation. L’hystéroscopie est également de plus en plus courante, où un spécialiste explore directement la cavité utérine à l’aide d’une fibre optique insérée par le col de l’utérus. Il est recommandé de réaliser ces interventions en début de cycle menstruel pour s’assurer qu’une grossesse n’a pas commencé.

Problème de fertilité : une production de glaire cervicale insuffisante

Lors des rapports sexuels, les spermatozoïdes sont déposés dans le vagin. Pour qu’ils puissent atteindre l’utérus, les glandes du col de l’utérus produisent une substance appelée glaire cervicale. Cependant, il arrive parfois que cette substance ne soit pas produite en quantité suffisante, voire qu’elle soit absente. Cela peut entraîner des difficultés pour concevoir un enfant, car le sperme ne peut pas atteindre l’utérus et les trompes. Heureusement, il existe des traitements hormonaux qui peuvent augmenter la production de glaire cervicale. De plus, si le milieu vaginal est trop acide, des injections vaginales de bicarbonate de soude peuvent améliorer la qualité de la glaire. En général, tout traitement visant à stimuler l’ovulation a un effet positif sur la qualité de la glaire cervicale.

Examens pour une faible production de glaire cervicale : quels tests faire ?

Le test post-coïtal de Hühner est un examen important dans le bilan d’infertilité. Il permet de vérifier si la glaire cervicale est perméable aux spermatozoïdes, c’est-à-dire si elle peut les transporter facilement vers l’utérus. Le test consiste en un prélèvement vaginal réalisé en laboratoire dans les heures suivant un rapport sexuel. Le médecin observe comment les spermatozoïdes se comportent dans la glaire cervicale. Un test positif indique qu’il y a de nombreux spermatozoïdes mobiles. En revanche, si la glaire cervicale est de bonne qualité et que le sperme est considéré comme normal, mais qu’il y a une faible mobilité ou une absence de spermatozoïdes, cela peut indiquer une incompatibilité entre la glaire cervicale et le sperme. Cependant, cela peut varier d’un cycle à l’autre. Si l’incompatibilité persiste, des inséminations avec le sperme du conjoint peuvent être envisagées.