De plus en plus de personnes en France sont intéressées par le « sexing », qui consiste à choisir le sexe de leur bébé au moment de la fécondation. Cependant, il est important de noter que cette pratique n’est pas autorisée en France. Dans cet article, nous allons expliquer comment se déroule cette procédure et s’il existe des méthodes naturelles pour choisir le sexe de son enfant.
Les facteurs qui influencent le sexe du bébé
Le sexe d’un enfant est déterminé par les chromosomes sexuels lors de la fécondation. Chaque individu possède 46 chromosomes, qui se répartissent en 23 paires. Parmi ces paires, deux sont des chromosomes sexuels. Chez les femmes, les cellules contiennent deux chromosomes X, tandis que chez les hommes, il y a un chromosome X et un chromosome Y. En résumé, si un ovule X est fécondé par un spermatozoïde Y, cela donne un garçon (XY), tandis que si l’ovule est fécondé par un spermatozoïde X, cela donne une fille (XX).
Choisir le sexe de son futur enfant : est-ce possible ?
Certains couples choisissent de procéder au « sexing », une technique permettant de sélectionner le sexe de leur futur bébé au moment de la fécondation. Il existe deux méthodes pour réaliser cette technique : le sexing par sélection de spermatozoïdes, où seuls des spermatozoïdes X ou Y sont choisis puis réimplantés dans l’utérus de la future maman ; et le sexing par fécondation in vitro avec diagnostic génétique préimplantatoire, où certains spermatozoïdes du conjoint (X ou Y) sont sélectionnés, mis en contact avec différents ovocytes, puis les embryons ainsi créés sont implantés dans l’utérus de la future maman.
Sexing et choix du sexe de son enfant : les restrictions en France
Dans certains pays, comme la France, il est interdit de choisir le sexe d’un futur enfant. Cependant, il est possible de recourir au sexing dans d’autres pays qui autorisent cette pratique, tels que les États-Unis, la Belgique, le Royaume-Uni, la Grèce ou Chypre. Bien que cette pratique soit illégale, elle est courante en Asie, notamment en Chine, en Inde et au Pakistan. Dans ces pays, la naissance d’une fille est souvent considérée comme un fardeau financier, car elle quittera sa famille pour rejoindre un autre foyer lorsqu’elle se mariera. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires, tels que le paiement d’une dot par la famille de la femme. Par contre, les garçons sont généralement valorisés car ils assurent la continuité du foyer et des revenus. Dans ces sociétés patriarcales, le choix du sexe du futur bébé est donc très répandu. Cependant, ces méthodes de sélection du sexe peuvent également entraîner un déséquilibre entre les sexes, ce qui est souvent appelé un « gynocide » (génocide des filles).
Une pratique considérée comme contraire à l’éthique
La possibilité de choisir le sexe d’un futur enfant à travers la fécondation in vitro avec diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) suscite des controverses de la part des Nations Unies, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des instances religieuses et de nombreux médecins. Cette pratique soulève des questions d’éthique et de morale.
Choisir le sexe de son enfant grâce au sexing : quelques situations particulières à prendre en compte
En France, il est généralement interdit de choisir le sexe de son enfant, sauf dans des cas particuliers où il existe un risque de transmission de maladies génétiques spécifiques liées à un sexe. Par exemple, si la mère est porteuse d’une maladie génétique comme l’hémophilie ou la myopathie de Duchenne, qui affectent spécifiquement les garçons, elle peut utiliser des techniques de diagnostic pré-implantatoire ou de fécondation in vitro pour éviter de mettre au monde un enfant atteint de la maladie. Ces méthodes sont légales et permettent de prévenir la naissance d’un enfant malade. Cependant, en dehors de ces cas spécifiques, le choix du sexe du bébé n’est pas autorisé en France.
Des techniques naturelles pour sélectionner le genre de son futur enfant
En France, de nombreux couples cherchent des méthodes naturelles pour essayer de concevoir un enfant de sexe spécifique.
Un programme alimentaire pour influencer le sexe de votre futur enfant
Selon le Docteur Papa et le professeur Stolkowski, il est possible de modifier son régime alimentaire pour influencer le sexe de son futur enfant. En choisissant un régime plus acide, il serait possible d’augmenter les chances d’avoir une petite fille, tandis qu’un régime plus salé pourrait favoriser la conception d’un petit garçon. Toutefois, il est important de souligner que ce régime doit être suivi de manière régulière et assidue pendant au moins deux mois et demi avant la fécondation.
Optimiser la conception pour choisir le sexe de son futur enfant grâce à un calendrier d’ovulation
Chaque année, l’auteure Roberte de Crève Cœur publie un calendrier qui propose des jours spécifiques pour concevoir un enfant selon le sexe souhaité. Pour avoir une fille, il est recommandé d’avoir des rapports sexuels lors des jours « roses », tandis que pour avoir un garçon, il faut viser les jours « bleus ». Cette méthode s’appuie sur l’almanach traditionnel utilisé par nos ancêtres pour planifier leurs activités agricoles et d’élevage.
La méthode du Dr Landrum Shettles : Quand avoir des rapports pour concevoir un garçon ou une fille ?
Le Dr Landrum Shettles, biologiste, a réalisé une étude montrant que les spermatozoïdes Y (masculins) étaient plus rapides que les spermatozoïdes X (féminins). Les spermatozoïdes X étaient quant à eux plus lents mais plus résistants. Selon cette étude, si vous souhaitez concevoir une petite fille, vous devriez avoir des rapports sexuels deux jours avant l’ovulation. Pour un petit garçon, il faudrait avoir des rapports sexuels le plus près possible de la date d’ovulation. Cependant, il est important de noter que ces méthodes naturelles n’ont pas été scientifiquement prouvées. Il est toujours bon de se rappeler que vous avez une chance sur deux de tomber juste, quelle que soit la méthode utilisée.
Que pensez-vous des méthodes naturelles pour influencer le sexe ?