L’envie de devenir mère est une force qui me dépasse
Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, ni à quand ça remonte, mais je sais que j’ai toujours voulu avoir des enfants. En tout cas, c’est quelque chose qui ne m’a jamais fait peur. Je crois même que j’aurais pu faire un enfant toute seule ou adopter. Après tout, c’est une autre manière de fonder une famille quand on n’a pas trouvé la bonne personne. Personnellement, j’avais un besoin d’être mère (je l’ai toujours), de transmettre des choses et de donner de l’amour. C’est peut-être lié aussi au fait que j’ai toujours adoré les enfants, plus jeune, j’animais d’ailleurs des colonies de vacances et je me rappelle que je craquais complètement pour les petits de 4-5 ans. Après, ce désir d’enfant s’est confirmé et concrétisé quand j’ai rencontré mon mari. Pour nous, ça a tout de suite été une évidence, à tel point que j’ai arrêté la pilule le lendemain de mon mariage. Nous voulons une grande famille, 3, 4 enfants dans l’idéal. Je trouve qu’il y a quelque chose de beau dans les familles nombreuses, on est plus soudé. Mais pour l’instant, c’est mal parti : j’ai un petit garçon de bientôt 2 ans et ça fait presque un an que nous essayons d’avoir un 2ème enfant. Les traitements médicaux ont cet effet pervers que mon envie d’enfant s’est décuplée et devient parfois obsédante surtout quand les copines tombent enceinte. Je suis de plus en plus impatiente, d’une part car j’en ai assez des piqures et échographies à répétition et, d’autre part, parce que je le veux ce bébé. Je ne peux pas me résoudre à n’avoir qu’un seul enfant.
Reformulation:
Laura a toujours ressenti un profond désir d’avoir des enfants, même si elle ne peut pas expliquer exactement pourquoi. Elle n’a jamais eu peur de cette responsabilité et pense même qu’elle aurait pu fonder une famille seule ou adopter si elle n’avait pas trouvé la bonne personne. Son besoin d’être mère et de transmettre son amour aux enfants pourrait être lié à son amour pour les enfants, qu’elle a découvert lorsqu’elle travaillait dans des colonies de vacances. Ce désir s’est confirmé lorsqu’elle a rencontré son mari, et ils ont immédiatement su qu’ils voulaient fonder une famille ensemble. Ils aimeraient avoir une grande famille avec 3 ou 4 enfants, car ils estiment que les familles nombreuses sont plus soudées. Cependant, ils ont rencontré des difficultés pour avoir un deuxième enfant, même après presque un an d’essais et de traitements médicaux. Ces traitements ont intensifié leur envie d’avoir un enfant et cela devient parfois obsédant, surtout lorsque Laura voit ses amies tomber enceintes. Elle est de plus en plus impatiente, à la fois à cause des traitements médicaux et de son désir ardent d’avoir un deuxième enfant. Elle ne peut pas se résoudre à n’avoir qu’un seul enfant.
Le décès de mes parents a suscité mon envie de devenir parent
« Je n’étais pas vraiment intéressée par les enfants quand j’étais petite, je ne jouais pas à la poupée. Mais après la mort de mes parents, j’ai ressenti le besoin de fonder ma propre famille, de retrouver ce que j’avais perdu. Je voulais même montrer à ceux qui m’entouraient que j’étais capable d’avoir de nombreux enfants (ma sœur et moi étions deux). J’ai trois grandes filles, mais j’ai aussi vécu la perte de deux enfants, un petit garçon de 9 mois et une petite fille à quelques semaines de la naissance. Après la mort de ma petite fille, j’ai demandé à mon gynécologue de me ligaturer les trompes, mais il a refusé, disant que j’étais trop jeune. Il avait raison car un an plus tard, j’ai accouché de ma troisième fille. Étonnamment, ces tragédies n’ont pas diminué mon désir d’avoir des enfants. Je pense que j’ai une certaine résilience et que mon envie de maternité était toujours plus forte que ma douleur, aussi immense soit-elle. » Évelyne.
Votre témoignage résonne en moi. Comment gérez-vous ces attentes ?